Suite à la plainte d’une habitante de Saint-Malo, la direction des sports de la Mairie nous « invite » à respecter et à faire respecter les termes « exacts » de l’arrêté municipal réglementant la pratique du kitesurf :
Son article 2 nous rappelle que la pratique du kitesurf est autorisée à Saint-Malo :
- exclusivement sur la grande plage du Sillon
- sur un site spécifique appelé zone de pratique (en face de la rue Mi-grêve)
Son article 3 précise que, hors période de surveillance des plages, le kitesurf ne peut être pratiqué que dans le respect de l’article 2 du présent arrêté.
Autrement dit, tel que nous l’a expressément rappelé l’Adjoint au Maire dans un mail reçu en ce jour,
Naviguer n’est pas un droit, comme nous pouvons le constater avec les multiples interdictions partout en France, c’est un privilège que nous octroie généreusement la Mairie de Saint-Malo. Il ne tient qu’à nous de faire en sorte que ce privilège soit conservé.
Pour information, je vous transmets ci-dessous la plainte de l’habitante de Saint-Malo, adressée au Maire :
« Monsieur,
Habituée des baignades sur la grande plage du Sillon depuis de nombreuses années, je suis sidérée parle danger représenté par les kitesurfers en dehors des heures de baignade surveillée.
Les jours où le vent leur est favorable, ils commencent à déployer leur matériel sur la plage vers 18h45, sous le nez des surveillants, et dès que ceux-ci ferment leur poste (19h), ils s'élancent, en dehors du chenal, au milieu des baigneurs (le plus souvent au niveau de l'hôtel Alexandra), et reviennent virer de bord au bord de la plage, toujours au milieu des baigneurs.
Ce soir, le vent de nord particulièrement soutenu et la mer formée leur permettaient de faire de magnifiques acrobaties, au cours desquelles ils ne maîtrisaient malheureusement pas l'endroit où eux-mêmes et leur planche retomberaient.
J'ai vu plusieurs baigneurs s'éloigner à toute allure pour essayer de les éviter, d'autres sortir de l'eau prématurément, et d'autres encore essayer d'attirer leur attention en criant à gorge déployée, mais en vain.
Il me semble donc urgent de faire respecter la réglementation afin de permettre tant aux malouins qu'aux estivants de se baigner en toute quiétude, et surtout avant qu'un grave accident ne se produise.
Cordiales salutations »
François
Président de l'association
